Schizoïd PartyNouvelle asociale
Schizoïd Party: 11,50 euros port compris.
Description:Schizoïd Party est une nouvelle de 45 pages écrite entre 2013 et 2014 et accompagnée de 6 illustrations réalisées par Sonia Rivera Ospina.
Un grand solitaire raconte comment et pourquoi il en est venu à commettre un meurtre. Bien que bref, Schizoïd Party a été éprouvant à finaliser. Un vrai travail sur la forme a été fait, et plusieurs jeux d'écriture ponctuent le livret: slogans et contre-slogans, remplacement de certains signes de ponctuation, jeu autour du trio narrateur/auteur/imprimeur ... Un badge reprenant soit une illustration soit l'un des titres-slogans de chaque chapitre sera offert avec la version papier. Quatrième de couverture:"L'ermitage, ce qui aurait été considéré autrefois comme un choix pieux, un trait de caractère, est qualifié à présent de trouble schizoïde.
Le solitaire est suspect,malade. Relationnez! Rozz, opérateur prépresse trentenaire est un taiseux-né, un ermite contrarié comme aurait pu l'être un gaucher... Quelle rancœur un tel individu garderait sur ceux qui l'ont obligé à corrompre sa nature? Un soir Rozz bascule et commet un meurtre. Au petit matin, il se livrera à la police. En attendant, il livre cette contrariété qui l'a rongé lentement à ceux qui voudront bien la lire. Une dernière nuit parfaite:être seul sans être dérangé, un cadavre derrière soi et un stylo à la main. Sa solitude est une fête et l'écriture, le seul moyen pour ce solitaire d'être enfin généreux." |
Extrait:Cette nuit, je travaille le substantifique et résume notre âge à l'expression _MUST HAVE_
The new Must Have, Must have bag, Must have items today special, must haveS, luxury's must have, sacs pour homme must have, bags, bags, bags. J’aurais aimé que nous soyons moins cons. Ou au moins que nous ayons moins de sacs. Une fois livré à la police, je ne regretterai que la solitude. La seule chose qui me terrifie vraiment est la promiscuité de la prison. Je crois que je vais être amené à agresser mes codétenus pour mériter l’isolement. Je ne peux m’empêcher d’imaginer une échappatoire. J’ai mon jardin de Gethsémani, une petite flipette. C’est aussi que j’appréhende le bazar du petit matin. Une sacrée corvée m’attend. Ce serait plus simple de balancer ce corps dans le fleuve. Ca y est, le corps qui est derrière moi doit contempler son enfer. Il se vide de trouille. Ton enfer est d’être seul, toi ! J’en suis sûr. Une éternité à n’être regardé par personne. |