Nuits PrécairesRoman social
Nuits Précaires: 12,50 euros port compris.
Description:"Nuits Précaires" est un roman de 188 pages écrit en 2009 et qui reste "malheureusement" d'actualité. Il s'inspire de mon expérience de huit ans passés à Paris en tant que permanent d'accueil dans un hôtel social.
J'y ai compris que le travail social était rempli à ras bord de gens corrompus et branques, qu'il n'y avait jamais 10 justes pour sauver Sodome. Je garde cependant un souvenir impérissable de certains de mes collègues et des résidents. Quatrième de couverture:Dans le marché lucratif de l’accueil social, les seuls à dormir tranquille sont les marchands de sommeil.Quelques mètres carrés insalubres, un loyer exorbitant, l’oppression de Bob, le profiteur de la misère qui se voit honnête, c’est la grisaille permanente du Pardalis, un hôtel sordide de la capitale. Dans ce pourrissoir, les résidents et les veilleurs de nuit se croisent sur fond d’escroquerie et de faux amis des pauvres.
L’auteur, ayant travaillé dans divers lieux d’hébergements sociaux retranscrit dans ces sept nuits précaires les situations et la parole des victimes de notre politique d’immigration et du logement. Un témoignage réaliste et parfois cru sur le traitement indigne des souffrances sociales. |
Extrait:Ici ou là, un petit dealer, un vendeur de cigarettes, quelques fêtards et, assis par terre contre le mur du Pardalis, l’un des résidents, Gilles Féraud.
Il contemple les restes de lumière : phares, lampadaires, décorations, fenêtres éclairées. Il cuve ses vins, réfléchit, hésite. Vivre dans l’hôtel ou retrouver la rue ? Il veut se lever. Il n’y arrive pas. Il rassemble ses deux sacs. Gestes lents, toux. Il regarde en face. Il sait tout d’en face. Tout l’après-midi à regarder les petits marchandages de la rue. Il est là depuis des heures, dans son ennui, dans son alcool, à ressasser. Il regarde ses lignes de main. Quelle est la ligne de chance ? Ses lignes de main lui paraissent être le tracé des rues de la ville. |