Du Plomb à la lumièreAnthologie de nouvelles de l'imaginaire
Du plomb à la lumière: 25 euros, port compris.
Description:L'anthologie réunit 21 auteurs, 21 illustrateurs et 21 compositeurs autour du thème "Du plomb à la lumière".
On peut y trouver de la science-fiction, de l'heroic fantasy, de l'épouvante, entre autres ambiances variées. Ma nouvelle:"Zhang-Zhung, le mont Gang Ti Sé, raconte un conflit naissant entre deux clans de chamans au sud-ouest du Tibet. L'un des clans se transformant en religion institutionnelle au contact de la ville et du pouvoir, l'autre clan, restant proche de la Nature. Les miracles se produisent. Réalisez-les ! Vous en avez le pouvoir ! Mille Saisons la première collection interactive des littératures de l’Imaginaire, innove et devient la première anthologie à réalités augmentées. Nous vous proposons de choisir l’univers, l’auteur, l’illustrateur, le compositeur musical de votre prochain roman. Du plomb à la lumière est composé de vingt nouvelles, chacune illustrée par un élève de l’école Jean Trubert, associée à une composition musicale inédite et à un reportage cinématographique. À l’intérieur de ce recueil, vous trouverez un code vous permettant d’attribuer le Prix Mille Saisons 2017. L’auteur, l’illustrateur et le compositeur se verront confier à l’issue de votre vote la conception du premier roman à réalités augmentées de la collection. Mille Saisons c’est votre collection des littératures de l’Imaginaire Mille Saisons, aux éditions Le Grimoire. |
Extrait:L’ascète Sām̐sa Lēnā fut amené à prendre la décision, bien malgré lui, de demander à ses exercitants d’abandonner l’atmosphère sainte qui se dégageait du mont Gang Ti Sé.
Leur retraite spirituelle, jusqu’ici paisible dans le vieux hameau de huttes au pied du versant sud du mont, était gênée par le concert perçant des pioches et des pelles de mineurs toujours plus nombreux et mieux équipés. Sām̐sa Lēnā n’était pas dupe de cette nouvelle fantaisie sectaire et savait qu’elle n’était que le vain sursaut d’une civilisation qui perdait sa vitalité et avançait tragiquement vers une période de décadence. Les transes orchestrées dans des lieux au sol dur ne mettaient en scène que les derniers spasmes chorégraphiques de l’âme de l’Olmo Lungring. Le chamanisme animiste, représenté par Sām̐sa Lēnā, se voyait ainsi balayé par un chamanisme plus prophétique et spectaculaire où l’officiant abandonnait son corps à des esprits émissaires. Khyùnglùng se laissait aller à l’ivresse des messages spirituels, le régent Jhukā’u se trouvant bien incapable de délivrer un véritable message politique. |